Chargeurs africains cherchent compétitivité
Préoccupation exprimée à hier à Douala, à l’ouverture des travaux du comité directeur de l’Ucca.
Un délai de passage des marchandises plus court et moins coûteux. Une simplification des formalités de dédouanement. Un meilleur appui aux chargeurs.
La recherche de solutions de pointe pour la résolution des problèmes qui se posent à ces professionnels de la chaine du transport.
Ces objectifs et bien d’autres sont poursuivis par l’Union des Conseils des Chargeurs africains (Ucca), qui tenait à Douala ce lundi 7 mai la première session extraordinaire de son comité directeur, pour le compte de l’exercice 2018.
Les 18 pays membres de l’Ucca ont pris part à ces travaux ouverts par le ministre des Transports (Mint), JeanErnest Ngalle Bibehe – travaux couplés à la première réunion d’évaluation des 8es journées du Chargeur africain.
Auguste Mbappe Penda, le directeur général du Conseil national des Chargeurs du Cameroun (Cncc), a indiqué que la rencontre d’hier devait permettre de procéder au suivi des recommandations issues des 8es journées du Chargeur africain – tenues à Accra, Ghana, en 2017, sur le thème : « La facilitation des échanges et son impact sur l’industrialisation de l’Afrique ».
Mais aussi au suivi de celles issues des travaux du comité directeur de l’association, tenus en marge de l’assemblée générale de Ouagadougou (février 2018).
C’était aussi l’occasion de faire le point des actions entreprises par les conseils membres de l’Ucca,
« dans l’optique d’une meilleure assistance aux chargeurs », et d’envisager des perspectives pour le développement « d’un commerce extérieur au service des chargeurs de nos Etats membres ».
Des options d’autant plus nécessaire que la conjoncture internationale est marquée par
« une baisse considérable des activités économiques, caractérisée par une chute brutale des cours des matières premières », ajoutera le Dg du Cncc.
« Les économies de nos pays dépendent en grande partie de nos flux d’échanges. Nous nous accordons tous sur le fait que le transport et le commerce constituent la pierre angulaire de la croissance économique »,
a rappelé Jean-Ernest Ngalle Bibehe en ouvrant les travaux. Ces échanges, aujourd’hui, ont pris encore plus de poids, à la fois économiquement et stratégiquement, du fait de l’ouverture des frontières.
Face aux multiples enjeux que charrie désormais le trafic international, le Mint estime qu’il s’avère « nécessaire, voire indispensable », que tant à l’échelle du continent qu’au niveau des sousrégions, les regroupements soient plus forts, afin de mieux défendre les intérêts de l'Afrique.
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