Assurances maritimes : Seasecure, en ordre de marche au Havre
"Depuis plus d’un an, nous avons travaillé d’arrache-pied pour organiser un groupe fonctionnel, fort de la synergie de ses deux sociétés indépendantes et complémentaires dans le même domaine d’activités. Aujourd’hui, nous sommes en ordre de marche". Jean Brossollet, PDG de Guian SA et président de Seasecure Holding, accueillait, le 15 octobre, de nombreux représentants des secteurs du transport maritime, de la manutention portuaire, de la logistique et de l’assurance, ainsi que le maire du Havre, Jean-Baptiste Gastinne.
Tous étaient invités à l’inauguration des nouveaux locaux de 600 m2 de l’entreprise havraise Guian et du siège social de la holding, jusque-là basée à Marseille. Entre bassins portuaires et jardins fluviaux, dans les anciens établissements Caillard, longtemps l'un des fleurons de la métallurgie portuaire au Havre, Jean Brossollet a rappelé l’ambition du groupe qui compte un effectif de 48 salariés pour un chiffre d’affaires de 6,5 millions d’euros : "Se maintenir dans le top 5 des courtiers maritimes français spécialisés", sur un secteur qui compte une douzaine de sociétés de plus de 1 million d’euros de chiffre d’affaires de courtage (commissions).
Mutualiser le maillage territorial
En mars 2018, le cabinet historique Guian, fondé au Havre en 1931 avait rejoint Seacure, société marseillaise créée en 2008, un rapprochement qui visait à "développer leurs activités en mutualisant leur maillage territorial tout en gardant leur identité et leur autonomie", selon Jean Brossollet. Présent via ces deux sociétés en France (Paris, Lorient, Saint-Malo, Marseille), en Suisse (Genève) et en Côte d’Ivoire (Abidjan), le groupe vient d’être rejoint par la toute jeune société Sea Claims Consulting, qui renforce les compétences et l’offre commerciale juridiques.
"Se maintenir dans le top 5 des courtiers maritimes français spécialisés"
Désormais "en ordre de marche", le groupe veut "continuer à participer au développement du marché français en allant proposer les garanties et capacités à des acteurs internationaux". Il s’agit aussi de relever les défis notamment liés aux développements technologiques comme, cite Jean Brossollet, la blockchain et les risques cyber, pour lesquels "nous devons proposer des solutions d’assurances adaptées aux risques de nos clients". |