Hub maritime d’Afrique subsaharienne : Abidjan occupe la 4e place en termes d’attractivité
Selon le cabinet, une amélioration de 25 % des performances portuaires de la région permettrait d’augmenter le Pib des pays d’Afrique subsaharienne de 2%.
Hub maritime d’Afrique subsaharienne : Abidjan occupe la 4e place en termes d’attractivité
Un rapport de la Commission transport et logistique de PricewaterhouseCoopers (cabinet d’audit, de conseil d’expertise comptable etc) indique que le Port autonome d’Abidjan (Paa) occupe la 4ème place africaine dans l’’indice Hub Attractiveness et le 1er en Afrique de l’Ouest, devant Lagos, Tema et Dakar. Au niveau des performances portuaires mise en place par PwC dans cette étude,Abidjan est la 9ème place.
« La Côte d’Ivoire dispose, avec le port d’Abidjan, d’un argument de poids pour maintenir son rôle leader en Afrique de l’Ouest. La position centrale de la Côte d’Ivoire dans la région, la taille de l’hinterland desservi par le port, et sa capacité à recevoir des navires de grande taille font d’Abidjan un candidat naturel pour le rôle de hub en Afrique de l’Ouest… », a soutenu Philippe Bozier, membre de PwC- Afrique francophone.
Selon le cabinet, une amélioration de 25 % des performances portuaires de la région permettrait d’augmenter le Pib des pays d’Afrique subsaharienne de 2%. Et 50% des opérateurs portuaires d’Afrique de l’Ouest estiment que les réseaux routiers ne sont pas dimensionnés pour écouler les volumes de marchandises débarquées. Tout comme 2,2 milliards de dollars pourraient être économisés chaque année en coûts logistiques, si la capacité moyenne des principaux ports d’Afrique subsaharienne doublait.
Si Abidjan vient en 4ème position en termes d’attractivité parmi les hubs maritimes d’Afrique subsaharienne, Pwc souligne que le Paa, pour consolider ses acquis, doit favoriser des investissements sur l’environnement du port (stockage, zone industrielle) et sur l’ensemble de l’écosystème de transport (rail – route).
L’Afrique s’est limitée à l’exportation de matières premières et à l’importation de produits manufacturés, malgré le potentiel de son secteur portuaire. Cette situation conduit à une faible participation au niveau du commerce mondial.
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