Côte d’Ivoire : Des syndicats mettent en garde contre une violation de la loi relative aux Affaires maritimes et portuaires
Alors que ceux-ci s’apprêtaient à jubiler après l’érection des Affaires maritimes et portuaires comme Forces de sécurité intérieure. A l’instar de la Police nationale, des Eaux et forêts, des Douanes ivoiriennes et de l’Office national de la protection civile à travers la loi n° 2016-09 du 13 janvier 2016 portant programmation des Forces de sécurité intérieure pour les années 2016-2020. Et de la nomination d’un Secrétariat en charge des Affaires maritimes.A lire aussi : Deux ministres de Ouattara se « battent » : Voici la réponse cinglante de Philippe Légré à Amadou Koné
Grand fut leur étonnement quand ceux-ci ont appris « que le secrétaire d’Etat a proposé en conseil de ministres un décret portant organisation et attribution de la Direction générale des Affaires maritimes et portuaires différent de celui préparé et élaboré par les services techniques compétents des Affaires maritimes et portuaires depuis 2017 en relation avec le cabinet du ministre, Amadou Koné, ministre des Transports », s’est insurgé le porte-parole de la Plateforme nationale des syndicats des Affaires maritimes et portuaires, le Lieutenant-Colonel Bio François.
C’était au cours d’une conférence de presse animée hier lundi à la Maison de la presse sise au Plateau. Et de préciser que « ce décret portant organisation et attributions du Secrétariat d’Etat vient les dépouiller et réduire, de manière drastique, celui existant, et violerait toutes les dispositions légales préconisées pour permettre à la Direction générale des Affaires maritimes et portuaires de mieux se structurer ».
NOUS N’ACCEPTERONS JAMAIS DE REVIVRE CES SITUATIONS DE CONFUSION, DE GUÉGUERRE ET DE PARALYSIE GÉNÉRALE DE L’ADMINISTRATION MARITIME.
La loi du 13 janvier 2016, portant programmation des forces de sécurité intérieure pour la période 2016-2020, dont les 1500 agents de la Direction générale des Affaires maritimes et portuaires (DGAMP) attendaient l’application, selon le conférencier, prévoyait deux Directions générales adjointes, deux Régions maritimes, huit Départements maritimes et une Inspection générale.
Là où le décret obtenu par le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Transports chargé des Affaires maritimes, Philippe Légré, et validé par le gouvernement, selon les responsables syndicaux, se résume en une Direction générale et quatre Directions centrales. Là où il y avait 5 Directions. Ce qui n’est pas du tout du goût des agents maritimes. |