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28/05/2018
Auteur Karim GADIAGA
Source http://www.leconomistedufaso.bf/2018/05/28/import-export-le-ferroviaire-marque-le-pas/

Import/Export : Le ferroviaire marque le pas

Le tonnage du trafic ferroviaire à l’importation du Burkina Faso a connu une baisse de -9% entre 2015 et 2016. C’est ce que révèlent les statistiques du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).
En rappel, c’est seulement sur le corridor ivoirien, entre Abidjan et Ouagadougou, que le transport ferroviaire est disponible. Les autres axes d’échanges, notamment ceux qui lient le Burkina au Bénin, au Ghana, au Togo, au Mali et au Niger, n’étant pas dotés de chemin de fer.
Sur la période qui va de 2008 à 2016, il y a eu de façon globale une «très forte hausse de 616% des importations burkinabè par voie ferrée», mais cette évolution tend à s’essouffler ces dernières années. Les chargements acheminés par la voie ferrée enregistrent à présent un affaiblissement du tonnage.
Dans la dernière édition en date du «Tableau de bord des transports internationaux de marchandises», dont les dernières données récoltées portent sur l’année 2016, le CBC note que le tonnage importé par la voie ferroviaire est passé de 534.398 tonnes en 2015 à 487.807 tonnes en 2016. Par ailleurs, au cours de l’année 2016, c’est la gare ferroviaire de Ouagadougou qui a été la plus utilisée par les chargeurs pour leurs importations, avec un peu plus de la moitié, soit 53,56% du total du trafic ferroviaire pour le Burkina. Ouagadougou et Bobo-Dioulasso forment les grands pôles de déchargements de marchandises à l’importation par voie ferrée.
La baisse du trafic ferroviaire a également été constatée dans le sens des exportations sur la même période. Le CBC nous apprend qu’entre 2015 et 2016, les exportations du Burkina Faso par voie ferrée ont subi une légère baisse d’un taux de croissance de -0,3%. Durant l’année 2016, c’est la gare ferroviaire de Bobo-Dioulasso qui a été la plus utilisée par les chargeurs pour leurs exportations, avec 80% du total du trafic ferroviaire pour le Burkina. Au moment où les tonnages à l’importation et à l’exportation du Burkina, via le chemin de fer, connaissent une baisse, c’est ceux du trafic routier qui ont connu une hausse. C’est surtout dans le sens des importations que le trafic routier a pris de l’ampleur pour clairement supplanter le ferroviaire. Côté importations, le tonnage du Burkina Faso par voie routière est passé de 2.702.225 tonnes en 2015 à 2.849.898 tonnes en 2016. Cela équivaut à une hausse de 5%.
Cette situation où le trafic ferroviaire est en train de perdre de la place devant le trafic routier trouve son explication dans l’importance prise par le corridor togolais depuis un certain temps aux yeux des chargeurs burkinabè. L’axe d’échanges avec le Togo, à cause des avantages qu’il offre (plus courte distance, politique tarifaire intéressante, l’éventail de possibilités offertes, réduction des tracasseries), est devenu le choix numéro 1 pour les marchandises maritimes à destination et au départ du Burkina. Durant l’année 2016, le corridor togolais a été le plus emprunté par les chargeurs pour l’acheminement de leurs produits d’importation par voie routière, avec 37,59% du total du trafic pour le Burkina. Il est suivi par les corridors du Ghana et du Bénin, avec respectivement 26,17% et 17,47%. Le corridor le moins utilisé est l’axe Niger/Burkina, avec un taux tendant vers zéro, soit 0,002%. En 2016, les importations du Burkina, par la route, sont constituées à plus de 45% de produits minéraux. Les fortes hausses du trafic routier à l’importation du Burkina en 2016 concernent les cuirs et articles de voyage, les armes et munitions, les objets d’art ou d’antiquité et les chaussures, parapluies, fleurs artificielles.
Il y a également dans les produits importés par la route en 2016 des véhicules, machines et appareils électriques, meubles, jouets, ouvrages divers.
Dans le sens des exportations, en 2016, plus de la majorité des exportations de produits burkinabè par voie routière sont composées essentiellement des produits du règne végétal, donc principalement des produits de l’agriculture avec plus de 68% de l’ensemble des exportations.

 
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