Secteur maritime : le gouvernement rend hommage aux gens de mer
La République du Congo est un Etat côtier, avec 170 km de côte. Le port autonome de Pointe-Noire est une véritable plateforme de transport de marchandises. Plus de 90% du commerce extérieur du Congo s’opère par la voie maritime, grâce en grande partie au travail des gens de mer. Nombreux parmi eux exercent à bord des navires en tant que techniciens-réparateurs. D'autres opèrent sur les bateaux de pêche et les plateformes pétrolières.
Malgré la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus (Covid-19), les gens de mer continuent de travailler et de faciliter les échanges commerciaux. Ils ont dû surmonter une rude épreuve au plan physique et psychologique, a souligné la ministre en charge de la Marine marchande, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, dans une déclaration relative à la journée mondiale des gens de mer célébrée le 25 juin.
Ces travailleurs méritent une protection particulière et des droits sociaux adéquats. « La célébration de la journée des gens de mer de cette année permet de réitérer l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre les dispositions de la convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de certification et de veille telle qu’amendée, la convention sur le travail maritime de 2006 », a fait savoir Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
Le Congo est signataire de la Convention du travail maritime de 2006 et du code de la marine marchande de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac) de 2012 révisé qui garantissent le droit à un emploi décent pour tous les gens de mer. Des textes que les professionnels du secteur et l’Association congolaise de droit maritime continuent de réclamer la mise en œuvre effective.
« Des transports maritimes durables au service d'une planète durable », c'est le thème de l’édition 2020 de la Journée mondiale des gens de mer instaurée par les Nations unies. |