Côte d’Ivoire : comment SEA Invest investit dans les infrastructures portuaires
« Les exportateurs miniers pourront de ce fait charger des vraquiers à des tirants d’eau pouvant atteindre 16 mètres, soit la limite actuelle maximale d’accès des navires dans le Canal de Vridi, pour une capacité de chargement allant jusqu’à 150.000 tonnes », note le concessionnaire du terminal vraquier (qui s’étend sur 6 hectares et 800 mètres de linéaire de quai) et gestionnaire des quais fruitiers et minéraliers du port d’Abidjan.
Toujours dans cette dynamique de permettre à son terminal de se doter d’une capacité d’accueil des navires de 50.000 tonnes contre 35.000 tonnes auparavant, la filiale ivoirienne de SEA Invest a investi, en 2020, 11 millions USD dans l’approfondissement des quais à 12 mètres de profondeur d’eau. « Cette augmentation des capacités des quais, en plus de contribuer à décongestionner le terminal, réduit de facto le coût du transport maritime pour les importateurs cimentiers et les exportateurs miniers ivoiriens et de la sous-région, augmentant ainsi la compétitivité du Terminal minéralier d’Abidjan », indique la direction générale.
Dans l’optique d’étendre leurs installations existantes de 12 hectares avec en toile de fond, la réalisation de deux nouveaux quais, un système de convoyage et de gestion de stock automatisé d’un investissement supplémentaire de 63 millions USD est prévu pour accueillir des navires d’un tirant d’eau à quai de 14 mètres de profondeur, couronné par 50 nouveaux emplois.
Avec une logistique de pointe, SEA Invest Côte d’Ivoire manutentionne annuellement des millions de tonnes son de vracs solides industriels (manganèse, bauxite, nickel, zinc, clinker et autres intrants à la fabrication du ciment…), pour le compte de l’industrie et des mines. Outre les nouveaux financements relevés dans l’extension de sa flotte logistique à Yopougon (ouest d’Abidjan) d’un coût global de 38 millions USD, le directeur général Anthony Arcidiaco et son adjointe Myriam Ouassenan annoncent, pour le 2e trimestre 2021, l’inauguration de San Pedro Logistique. D’un coût de 8 millions USD, cette base logistique sera dédiée au stockage et à l’ensachage des engrais en vrac à destination des plantations cotonnières, cacaotières et de la culture vivrière en Côte d’Ivoire et dans les pays de l’hinterland (Mali, Guinée, Libéria). |