CEDEA0 : un mémorandum d’accord sur la sécurité maritime signé entre la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone et le Burkina Faso
Les chefs d’état-major des forces navales de Côte d’Ivoire, du Ghana, de Guinée, de Sierra Leone, ainsi que le chef des garde-côtes du Libéria et le haut commandant de la gendarmerie nationale du Burkina Faso ont signé un protocole d’accord relatif aux opérations dans la zone maritime de la CEDEAO.
C’était le 25 juillet 2019, à Accra, Ghana. La cérémonie de signature du protocole d’entente, à laquelle a assisté le général Francis Behanzin, commissaire aux affaires politiques pour la paix et la sécurité (PAPS) de la Commission de la CEDEAO, fournira, entre autres, une réponse importante aux menaces à la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, selon le communiqué.
Principalement, les chefs de marine, les garde-côtes et la gendarmerie ont approuvé l’accord multilatéral établissant la zone maritime F et le protocole établissant le centre multinational de coordination maritime (MMCC) également pour la zone F, signée le 31 juillet 2018 à Lomé au Togo par l’Autorité des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Le protocole d’entente signé implique la collaboration, la coordination et la mise en commun des ressources nécessaires à la sécurité et à la sûreté collectives du domaine maritime de la zone F afin de renforcer les travaux du CCMM existant dans le cadre de mesures visant à renforcer les atouts cumulés des États membres par le biais de projets maritimes conjoints et combinés, les opérations contre la criminalité.
Les initiatives des États en faveur des zones économiques exclusives (ZEE) sont essentielles à l’émergence et à la durabilité de leur «économie bleue», qui couvre différents secteurs, notamment la pêche, le tourisme, les transports, le commerce et l’exploitation offshore.
Le communiqué publié à l’issue de la réunion indiquait en outre que les chefs de marine, les garde-côtes et la gendarmerie réaffirmaient leur attachement au processus de Yaoundé et leurs engagements en matière de prévention et de répression des actes de piraterie, de vols à main armée dirigés contre des navires et d’activités maritimes illicites. Afrique occidentale et centrale.
Ils ont également maintenu leur engagement en faveur de la Stratégie maritime intégrée de la CEDEAO (EIMS dans le cadre des mesures visant à sécuriser l’espace maritime de la CEDEAO et ses sections prévoyant la création des zones maritimes E, F et G ainsi que de tous les Actes adoptés sur la sécurité maritime.
Avant de se lever, les chefs de marine, les garde-côtes et la gendarmerie ont exprimé leur gratitude à la Commission de la CEDEAO, à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), au gouvernement du Royaume-Uni, au Centre pour le droit maritime en Afrique (CEMLAWS), entre autres, pour leur soutien à les processus de sécurité maritime.
Les chefs d’État de la CEDEAO, conjointement avec la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) et la Commission du golfe de Guinée (GGC), ont adopté le code de conduite et le protocole d’entente de Yaoundé lors de leur sommet de juin 2013 à Yaoundé (Cameroun), qui a également -Architecture régionale composée de cinq centres maritimes multinationaux interconnectés et de 17 centres d’opérations maritimes nationaux.
La réunion d’Accra était la première réunion des chefs d’état-major de la marine, des chefs des garde-côtes et des chefs d’état-major des états de la gendarmerie nationale de la CEDEAO dans la zone maritime F. Des ambassadeurs des pays et des partenaires concernés ainsi que des directeurs et des représentants des agences et institutions concernées ont également assisté à la réunion |